Black Forest : Une nouvelle pépite d’Uwe Rosenberg. Notre avis sur le jeu.

La Compagnie Grise a eu l’occasion de jouer à Black Forest, le dernier opus de l’incontournable Uwe Rosenberg, et voici notre ressenti. Ce jeu, qui revisite avec brio des mécaniques déjà bien rodées, s’inscrit dans la lignée des grands classiques de gestion tout en ajoutant quelques subtilités rafraîchissantes.

Immersion dans la Forêt Noire

Dans Black Forest, vous incarnez des gestionnaires de domaines en pleine Forêt Noire médiévale. Votre but est de bâtir, produire et optimiser vos ressources grâce à un système ingénieux de roues de production, célèbre depuis Glass Road. Le jeu exige une planification minutieuse, chaque décision ayant des répercussions profondes sur le déroulement de la partie.

Les multiples actions disponibles (placement de meeples, construction, exploitation des bâtiments) permettent des stratégies variées et rendent chaque partie unique. La forte interaction entre les joueurs, notamment lors des déplacements sur le plateau central ou des achats dans les villages, ajoute une tension bienvenue.

Une mécanique bien huilée

Ce qui frappe dans Black Forest, c’est la fluidité de ses mécaniques. Bien que le jeu soit complexe, il reste accessible après une ou deux parties. La présentation est impeccable, avec des illustrations immersives signées Lukas Siegmon, et le matériel est de grande qualité.

Avec une durée moyenne de partie d’environ quatre-vingt-dix minutes et une adaptation possible pour deux, trois ou quatre joueurs, le jeu parvient à trouver un équilibre entre densité stratégique et accessibilité.

Ce que nous avons aimé :

     •           Un jeu riche et complet : typique de Rosenberg, il offre une profondeur stratégique impressionnante.

     •           Forte rejouabilité : grâce à la diversité des bâtiments et des stratégies possibles.

     •           Présentation soignée : illustrations magnifiques et matériel durable.

     •           Durée raisonnable : suffisamment long pour être captivant, sans devenir interminable.

     •           Mécanique des roues : toujours aussi satisfaisante et bien intégrée.

Ce que nous avons moins aimé :

     •           Courbe d’apprentissage : un peu raide pour les joueurs novices ou occasionnels.

     •           Temps de jeu à quatre : peut s’allonger si les participants prennent beaucoup de temps pour réfléchir.

     •           Taille du plateau : le jeu demande un espace important, ce qui peut poser problème sur des tables plus petites.

     •           Répétitivité possible : certains pourraient trouver le thème ou les mécaniques moins innovants, surtout s’ils connaissent Glass Road.

Notre verdict

Black Forest s’impose comme un incontournable pour les amateurs de jeux de gestion complexes et immersifs. Si vous aimez planifier, optimiser et explorer des stratégies variées, ce jeu mérite une place de choix dans votre collection. Rosenberg reste fidèle à sa réputation avec cette œuvre qui, bien que légèrement exigeante, saura ravir les passionnés.

Et vous, qu’en pensez-vous ? 😊